La construction  de mon capteur-stockeur solaire étape par étape
Le contexte
J'habite une maison assez ordinaire en Bretagne. Le toit de la partie annexe à l'habitation était à refaire. Ce fut l'occasion de lancer deux chantiers, la rénovation de la toiture et la construction du capteur-stockeur solaire intégré.

C'est la maison avant le démarrage des travaux.
Remarquez l'orientation favorable de la toiture, pente proche de 45° et orientée au Sud. 
 
 

 

La construction du support du capteur-stockeur
 

Notez bien que la pose en toiture n'est pas la solution optimale d'un point vue travaux pour ce type de capteur (voir les dimensions).

 
 
 
Pour porter le capteur-stockeur, une charpente ne peut convenir à cause du poids de l'ouvrage (voir les dimensions). J'ai donc monté trois triangles en béton coffré et armé assis sur le mur du bâtiment et sur des murets de séparation à l'intérieur du bâtiment. Ces triangles servent de support au capteur lui-même. => 


 
 
 

<= le coulage du béton dans le coffrage du triangle 
 
 
 
 
 

En plus du "talon" de butée en bas du triangle, les tiges filetées vont permettre l'ancrage du capteur-stockeur. 


 
 
Les trois supports béton sont maintenant prêts à recevoir le coffrage du capteur-stockeur. 
Au deux tiers de la hauteur il y a une poutrelle horizontale qui relie les trois triangles entre eux. 

C'est ce coffrage qui repose sur les trois triangles. La laine de roche est disposée à l'intérieur. 

 
Le tube PER est fixé sur le treillis à béton en un seul morceau sans raccord et en deux couches, une dessus et une dessous. Notez bien la façon de faire, c'est pas simple ! Les fixations sont en fil électrique. 
Cet ensemble est destiné à être totalement noyé dans la dalle de béton. 
Un détail : pour limiter les pertes nocturnes, on fait sortir l'eau chaude par la boucle du dessous. Il vaut mieux le noter avant de couler le mortier.
La laine de roche est dans le coffrage, recouverte d'un film PVC pour ne pas l'humidifier pendant le coulage du béton. 
Le coffrage amovible est une poutre qui est déplacée au fur et à mesure de l'avancement du séchage de la dalle. 
En effet la dalle est coulée à 45° par étapes successives. Un coulage à plat et une inclinaison après séchage sont exclus à cause du poids qui rend impossible tout déplacement de l'ouvrage. 
La dalle est maintenant entièrement coulée. Après un premier séchage on peut utiliser une peinture noire acrylique qui améliore les performances d'absorption du rayonnement solaire. 
Avant de poser le polycarbonate, il faut laisser sécher le béton pendant au moins un mois en l'abritant des intempéries. 

  La couverture transparente ne doit pas reposer directement sur la dalle, un écart de 1 cm est souhaitable. Pour respecter cet écart, il faut disposer régulièrement des petites calles qui seront fixées au polycarbonate. J'ai utilisé pour cela les calles en forme de petits tubes avec un disque au milieu qui servent à maintenir les étagères dans les placards préfabriqués. On les trouve en magasin de bricolage. J'ai introduit une partie dans le polycarbonate jusqu'à venir en butée sur le disque et l'autre partie sert à maintenir l'écart. Sur la photo de bas de page on aperçoit les cales disposées régulièrement sous le polycarbonate.
Pour l'étanchéité, j'ai utilisé ce type de papier goudronné recouvert d'aluminium. Il peut remplacer des cornières et présente l'avantage d'être maléable et adhésif. Il se trouve assez facilement en magasin de bricolage.
C'est une vue du montage définitif. 

L'étanchéité fait partie des difficultés qu'il ne faut pas négliger. Les pluies d'hiver poussées par le vent ont tendance à s'infiltrer dans la moindre ouverture. 

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 Après les travaux...


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